Dans mon dernier article, j’ai commencé une réflexion sur avoir raison et avoir tort. Et sur comment croire d’être du bon côté est rassurant mais crée aussi du stress et du malaise dans notre corps. J’aimerais poursuivre cette réflexion en partageant quelque chose de plus personnel : la partie de ping-pong qui se joue, parfois, dans mon cerveau.
Parfois, je peux expérimenter en moi-même – et je sais que certains de mes clients ont la même expérience – un match de ping-pong entre 2 scénarios ou 2 analyses ou 2 aspects opposés. Je ne peux pas l’arrêter d’un côté et laisser aller l’autre. Ma pensée est en perpétuel mouvement : d’un côté j’ai « c’est faux, mais… » et de l’autre « c’est juste, mais… ».
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Pourquoi, à certains moments, est-il si important d’avoir raison? Pourquoi devient-il si important de prouver à nous-mêmes et aux autres que nos opinions ou nos actions sont correctes? La réponse est très simple : avoir raison nous rassure. C’est une façon de savoir que nous n’avons rien fait de mal et finalement que ce sont les autres à se trouver du mauvais côté.
Continuons notre réflexion sur la différence entre ce qui est important et ce qui est urgent. Dans mes derniers articles, nous avons parlé de prendre du temps pour soi. Nous avons remarqué que ce qui est urgent nous fait réagir automatiquement et négliger ce qui est important dans notre vie, c’est-à-dire ce qui nourrit nos cœurs, nos esprits et nos relations.
Nous avons déjà parlé de la différence entre ce qui est important – et qui demande du temps et du calme – et ce que nous percevons comme urgent – et nous amène à courir sans prendre le temps de réfléchir.
Je suis de retour après une semaine à Malte où mon activité principale était axée sur 3 projets : écrire la structure de mon livre, lire Bruno Latour et organiser un événement. L’emploi du temps que j’ai créé pour moi a fonctionné parfaitement : commencer chaque jour par une promenade jusqu’à la plage, nager dans l’eau fraîche, retourner à l’hôtel, prendre le petit déjeuner et ensuite commencer à « travailler ». J’ai été étonnée de constater à quel point le fait d’être loin de la vie quotidienne ET d’avoir un clair focus m’a permis de faire la différence entre ce qui est important et ce qui est urgent. Même si j’avais mon ordinateur avec moi, j’ai pu facilement me retenir de contrôler chaque e-mail qui arrivait.
A la fin de l’année dernière, j’ai donné avec un ami, un workshop* visant à faire prendre conscience des défis auxquels notre planète, et nous avec elle, sommes confrontés.