Souvent nous gérons notre colère… en la retenant.
Nous le faisons quand nous sommes contrariés, frustrés ou nous ne sentons pas respectés. Mais cette énergie, même quand on explose, ne disparaît pas. Elle est stockée dans le corps.
Comme toutes les émotions, la colère se ressent et s’exprime par le corps : une mâchoire crispée, une nuque rigide, un ventre contracté signalent qu’on retient. Cette énergie retenue dévie aussi dans la tête : nous avons alors des pensées négatives sur nous et sur les autres. On se dispute, on revit des situations, on repasse des scénarios, le tout dans notre tête.
Exploser est très lié au fait de retenir la colère : c’est une manière de se débarrasser très vite d’un « trop plein ». Alors on gueule, on pleure, on devient brusque. Dans ces situations, nous avons le besoin de nous protéger, de garder les autres à distance, souvent avec nos proches.
Cela enchaîne des comportements répétitifs tels que se plaindre, justifier soi-même ou les autres, être irritable, essayer de contrôler les autres. Et s’en vouloir d’avoir explosé.
Mais être seulement fâché sans avoir rien à (se) dire et se focaliser sur ce que nous voulons ou nous ne voulons pas, devient impossible.
Ces manières de réagir ne sont pas inéluctables : il est possible d’apprendre à être serein par rapport à notre colère et à l’utiliser.
Premièrement, il s’agit d’apprendre à sentir ce qui nous dérange, qui nous contrarie, qui nous fait peur. Les efforts physiques sont un excellent mécanisme pour limiter ce que l’on ressent. En prenant des séances avec la Méthode Grinberg, je vous donne des outils pour gérer ces situations : par exemple, en apprenant à reconnaître ces efforts et à les lâcher, et rentrer en contact avec ses émotions qui nous habitent.
Ensuite, il s’agit de mettre ces énergies au service de ce qu’on veut !
Notre corps est le meilleur allié pour attendre cet objectif.