Depuis quelques mois, je travaille avec des groupes sur le thème de la gestion de l’anxiété et de comment prévenir et arrêter des éventuels attaques de panique. Non seulement le travail avec les participants m’a offert – de nouveau – des moments de grand satisfaction, mais il m’a aussi apprit beaucoup sur les stratégies que l’on développe afin d’éviter de… se sentir.
Cela n’est pas une nouveauté, mais il est toujours touchant d’observer comment ce qu’on sent dans le corps peut être perçu comme quelque chose de trop envahissant, trop inconfortable et dangereux pour être contenu à l’intérieur de nous. Dans ces moments on se sent submergé par des sensations négatives qu’on ne veut pas sentir et que l’on trouve difficile à reconnaître.
Par conséquence, afin de se protéger de cet éventuel experience on se tend, on réduit la respiration, parfois on se restreint dans des attitudes rigides et limités. [Read more]
Être Vivant, Se sentir Vivant
Est-ce que tu es en train de respirer ? Et comment ressens-tu ton corps en ce moment ?
Ce sont deux questions que mes clients doivent entendre de ma part… Très souvent 🙂
La première question reçoit généralement cette réponse : ‘Bien sûr que je respire, sinon je serais mort’. Je suis toujours heureuse de l’entendre : elle signale le niveau de conscience de base dont mon travail a besoin: la respiration est essentielle à la survie.
La deuxième question, en revanche, suscite plusieurs types de réponses avec un contenu principal : ‘Qu’est-ce que t’entends par “comment je sens mon corps” ? C’est normal, je ne sens rien’. [Read more]
Le Pouvoir de Capituler
On entend souvent dire qu’il faut être capable de ‘laisser aller’ : laisser aller le passé, une situation difficile, une rupture, un échec. Peut-être, tu as aussi remarqué, comme moi, que malgré la pertinence de ce conseil, il n’est pas si facile à appliquer.
En y réfléchissant et en échangeant avec mes clients, je remarque que souvent, on se réfère au ‘laisser aller’ en tant que synonyme de ne pas sentir ce qui est dérangeant et désagréable connecté aux situations qu’on aimerait laisser derrière nous. [Read more]
Diminuer une habitude
On est à la fin de mars et j’aimerais te poser une question : te souviens tu encore de tes résolutions prises à la fin 2023 ?
Poser une résolution pour l’année qui est sur le point de commencer est devenue une pratique assez recourante: on déclare notre intention de nous améliorer, de prendre davantage soin de nous-même, de rendre notre vie meilleure, plus satisfaisante ou plus excitante.
Ensuite, on y dédie un peu d’attention et aussitôt que notre trantran quotidien reprend après les fêtes et les vacances, on oublie le fait qu’on voulais apporter un changement dans notre existence, on abandonne nos résolutions souvent submergés par les choses à faire.
Est-ce que cela te parle ? [Read more]
Anatomie de la paix
Mon cerveau et mon coeur ont divorcé il y a une décennie
sur la question de savoir qui était à blâmer pour l’ampleur du désordre que je suis devenu
finalement, ils ne pouvaient plus être dans la même pièce
maintenant, ma tête et mon coeur se partagent ma garde
je reste avec mon cerveau pendant la semaine
et mon coeur me récupère les week-ends
ils ne se parlent jamais
– à la place, ils me donnent la même note à se passer chaque semaine
et les notes qu’ils s’envoient disent toujours la même chose :
« tout est de ta faute »
le dimanche, mon cœur se plaint de la façon dont ma tête m’a laissé tomber dans le passé
et le mercredi, ma tête énumère toutes les fois où mon cœur a tout gâché pour moi dans le futur
ils se rejettent mutuellement la responsabilité de l’état de ma vie
il y a eu beaucoup de cris – et de pleurs.
donc, dernièrement, je passe beaucoup de temps avec mes tripes
qui me servent de thérapeute officieux
la plupart des nuits, je me faufile par la fenêtre de ma cage thoracique
je glisse le long de ma colonne vertébrale et je m’écroule sur le fauteuil en cuir de mes tripes qui est toujours ouvert pour moi
~ et je reste assis assis assis assis jusqu’à ce que le soleil se lève
hier soir, mes tripes m’ont demandé si j’avais du mal à être pris entre mon cœur et ma tête
j’ai acquiescé
j’ai dit que je ne savais pas si je pouvais vivre avec l’un ou l’autre.
« mon cœur est toujours triste à cause de ce qui s’est passé hier, tandis que ma tête s’inquiète toujours de ce qui pourrait se passer demain », me suis-je lamenté.
mes tripes m’ont serré la main
« je ne peux pas vivre avec mes erreurs du passé ou mon anxiété pour l’avenir », ai-je soupiré
mes tripes ont souri et ont dit :
« dans ce cas, tu devrais aller vivre avec tes poumons pendant un moment »
j’étais confus – l’expression de mon visage l’indiquait
« si tu es épuisé par l’obsession de ton cœur pour le passé figé et par la focalisation de ton esprit sur un futur incertain
tes poumons sont l’endroit parfait pour toi
il n’y a pas d’hier dans tes poumons
il n’y a pas de demain non plus
il n’y a que le présent
il n’y a que l’inspiration
il n’y a que l’expiration
il n’y a que cet instant
il n’y a que le souffle
et dans ce souffle tu peux te reposer pendant que ton coeur et ta tête travaillent à leur relation. »
ce matin, alors que mon cerveau était occupé à lire des feuilles de thé
et que mon coeur regardait de vieilles photos
j’ai préparé un petit sac et j’ai marché jusqu’à la porte de mes poumons
avant même que j’aie pu frapper, elle a ouvert la porte avec un sourire et pendant qu’une bouffée d’air m’étreignait
elle m’a dit
« qu’est-ce qui t’a pris si longtemps ? »
~ john roedel
PS1 : Traduction de Michelle Sabatini. La structure originale de la présentation du texte a est modifiée.
PS2 : Pour en savoir plus sur le travail de John Roedel, cliquez ici.
Silence et Créativité – Comment créer un espace afin de concrétiser nos souhaits
La tranquillité intérieure est la qualité qui nous permet de penser à nos passions et à ce qu’il nous faut faire afin de réaliser nos intentions … elle nous permet d’être plus créatifs!